dimanche 19 octobre 2008

Le nationalisme turc




laissons parler les images...

dimanche 12 octobre 2008

La Grèce : Santorin






Ah Santorin! Un petit coin de paradis sur Terre.
  • Pour s'y rendre depuis Athènes, il vous faudra prendre un ferry (pas de compagnie privilégiée, les prix sont tous les mêmes) à Piréas, le port d'Athènes. Comptez 8 heures de trajet avec un décor magnifique tout le long.
  • la réservation d'un hôtel n'est pas nécessaire (du moins si vous vous rendez sur l'île hors saison) : à votre arrivée, vous serez accueillis par une horde d'hôteliers proposant des chambres. Nous avons personnellement opté pour le Youth Hostel Anna ( 4 euros la nuit dans un dortoir à Perissa), mais il est sans doute plus agréable de loger à Fira ou Ia. Ces villages se trouvent plus éloignés de la plage, mais sont toutefois beaucoup plus charmants que Perissa.
  • Vous pouvez partir avec un petit budget, les hôtels et les restaurants sont en général bon marché (et les cocktails sont à 3 euros à Perissa...)
  • Si vous avez le temps, rendez-vous en bateau au volcan de l'île, c'est très impressionnant.
  • Enfin, si vous voulez faire la fête sur l'île et rencontrez des jeunes, allez-y en saison ou au moins début septembre: fin septembre, la majorité des touristes sont des retraités...!

La Grèce : Athènes



























A peine arrivées à Istanbul, l'envie de voyager se faisait déjà sentir et surtout l'envie de voir un peu le soleil et la plage. Car contrairement à l'idée reçue, il ne fait pas toujours beau à Istanbul. Grâce au flexipass, plusieurs options s'offraient à nous, mais c'est la Grèce qui a finalement récolté tous les suffrages.
Nous voilà donc parties pour une semaine d'aventure en Grèce. Ne mentionnons pas le difficile trajet en train et évoquons directement le plus important : la Grèce.
Nous avions décidé de passer quelques jours à Athènes pour ensuite se diriger vers les îles grecques. L'arrivée à Athènes a été un peu chaotique (à croire que nous étions vraiment maudites ce jour-là). Nous avions réservé un hôtel bon marché sur hostelworld. 9 euros la nuit dans un dortoir de 4, un prix tout à fait raisonnable pour une capitale européenne! Le hic se trouvait dans la localisation de l'auberge. De jour, c'est un quartier assez vivant et animé, mais de nuit, ce quartier devient le lieu de repère des drogués et prostituées! Si vous partez à Athènes, évitez donc de loger dans le quartier Omonia!
Pour ce qui est du reste de la ville, on peut trouver des endroits vraiments agréables: on notera le calme et la qualité du centre historique (Psiris, Monastiraki, ...). Egalement, tous les lieux historiques comme l' Acropole, l'Agora, le temple de Zeus. D'ailleurs, tous ces sites sont gratuits pour les étudiants européens ce qui fait très plaisir!
Athènes a donc été pour nous une ville agréable (sauf dans le quartier Omonia), relativement bon marché pour les Européens mais cher aux yeux de deux étudiantes en Turquie!
A retenir :
  • Ne pas loger à Omonia (Athens House Hostel)
  • Loger dans le centre historique >Student travellers inn à Plaka
  • Manger une salade grècque et un yaourt grec au miel dans les petits restaurants du centre historique
  • Ne pas envisager plus de 4 jours à Athènes
  • Penser à se munir de sa carte d'étudiant européen
  • Se rendre dès votre arrivée à l'office du tourisme, on vous donnera un plan et un guide de la ville gratuitement.
A voir:
  • le temple de Zeus et la porte d'Hadrien
  • l'Acropole, symbole même de la ville
  • l'Agora, au pied de l'Acropole, qui regroupe des monuments de plusieurs ères. On peut y admirer le temple d'Héphaïstos qui est le temple antique le mieux préservé de nos jours.
  • La rue Ermou avec ses nombreux commerces
  • La rue Athinas (relie la place Omonia à Monastirakiou), rue du commerce alimentaire avec de nombreux marchés. Elle est extrêmement animée la journée.
  • Le jardin national immense. Endroit idéal pour se ressourcer après une longue journée de marche à travers la ville. On y découvrira un zoo qui plaira aux plus jeunes

lundi 6 octobre 2008

Balkan Flexipass


LE pass qui permet de voyager en Bulgarie, Roumanie, Macédoine, Serbie....et en Grèce. Pour une cinquantaine euros, le pass permet d'effectuer 5 trajets dans ces pays. Mais les apparences sont parfois trompeuses.
Ayant testé le trajet Istanbul/Athènes, je peux vous le dire : accrochez-vous. La durée du voyage est de 22 heures dans le meilleur des cas, c'est à dire si vous réussissez à avoir les correspondances entre les 3 trains nécessaires pour se rendre à Athènes et si les trains ne sont pas complets... L'expérience que j'ai vécue était peut-être exceptionelle, mais le fait est qu'il faut quand même avoir un emploi du temps très flexible et être prêt à supporter des conditions de voyage pas toujours optimales (comme par exemple passer 7heures dans un café en face de la gare de Thessalonik en attendant que celle-ci ouvre enfin ses portes)!
Par contre, l'avantage d'un si long périple, c'est qu'il permet de rencontrer des gens. Ainsi, durant cette nuit à Thessalonik, nous avons fait connaissance avec un Hollandais, un Espagnol, une Allemande et une Japonaise. Tous voyageaient seuls, étaient avides de rencontres et de découvertes.
Alors, dans un premier temps, on maudit le pass, on regrette les bons vieux TGV français qui s'excusent pour la moindre minute de retard, puis par la suite, on en rit et on profite!

vendredi 26 septembre 2008

Les Turcs, ou le peuple le plus accueillant du monde



Mon premier article n'était pas très positif et je me dois de mettre en avant les qualités humaines des turcs.
Arrivée toute seule, il y a trois semaines, j'avais réservé une chambre d'hôtel à Sultanahmet (quartier historique d'Istanbul). Un peu nostalgique de la France, j'avais opté pour le Paris Hostel. Un des gros atouts de cet hôtel était que, pour une réservation de plus de 7 jours, l'hôtel s'engage à venir chercher ses clients à l'aéroport. Ce point n'est pas du tout négligeable, surtout quand on vous a dit avant votre départ "il faudra pas se balader seule à Istanbul, c'est la ville où il y a le plus de disparitions de femmes. Et encore, vous n'êtes pas blonde donc ça devrait aller...". J'adore ce genre d'a priori sur la Turquie... Revenons-en à l'hôtel: pas très propre du tout mais pour le prix, on ne peut rien dire. Accueil pas très chaleureux, mais avec la barrière de la langue et toujours pour le prix, je ne dis rien. Première nuit à l'hôtel convenable. Vue la chaleur qui règne dans la ville, une chambre climatisée aurait été parfaite, mais non! (si vous ne savez pas lire entre les lignes, je suis en train de vous déconseiller le Paris Hostel).
Le lendemain, je quitte l'hôtel assez tôt, j'ai des appartements à visiter. Petit détour par Istiklal Caddesi, les "champs élysées" d'Istanbul selon les Turcs. Je me balade un peu, découvre le joli tramway rouge que l'on voit sur les prospectus d'Istanbul. Mais, je suis vraiment impatiente de visiter les appartements. Je prends donc le bus, direction Ortakoÿ. Le bus longe le Bosphore, les palais comme celui de Dolmabahçe, çiragan et Galatasaray (qui n'est autre que mon université). Le bus me dépose à Ortakoÿ et là-bas, je retrouve 2 Turcs qui me font visiter un premier appartement. Il ne me plaît pas trop, la chambre est minuscule et donne sur un mur. On décide donc d'aller boire un café dans le quartier avec d'autres Turcs. A partir de ce moment là, tout s'enchaîne. Je ne me suis pas fait enlevée comme le pensaient certains. Cette bande de jeunes étudiants Turcs m'a tout simplement fait découvrir tout le quartier et ses alentours. Ils m'ont également invité à peu près tout le temps à découvrir les spécialités turques: café turc, thé noir et pâtisseries.
Bref, le courant est tout de suite bien passé entre nous. J'ai quand même été très surprise lorsqu'ils m'ont dit que je ne pouvais pas être française car je n'étais pas méprisante. Vive l'image des français à l'étranger!
Une chose en entraînant une autre, je me retrouve à faire la fête le soir avec eux et quelques français et françaises (pas comme les autres non plus je suppose) à Taksim. Pour rentrer, nous décidons de prendre un taxi tous ensemble. Le taxi me dépose déjà à mon hôtel, et là réaction immédiate des Turcs : "tu ne peux pas rester ici, c'est un bordel, je vais parler avec le gérant de ton hôtel et tu viens habiter chez moi". J'ai hésité quelques secondes mais ai finalement accepté. Je me suis donc retrouvée chez l'habitant dès le deuxième jour pour mon plus grand plaisir.

Erasme?


Passer une année d'études à l'étranger d'accord, mais pour quoi faire?
Apprendre une nouvelle langue? Pas pour tout le monde, il s'avère que certains, dont je tairais le nom, ont eu la brillante idée d'opter pour une université francophone...
Si ce n'est pas pour la langue, pourquoi partir? Pour découvrir un autre système universitaire, le comparer avec le nôtre et s'en inspirer ou non pour changer le système français. OK, mais le problème dans les universités francophones, c'est que les profs sont soit français expatriés, soit turcs ayant fait l'intégralité de leurs études dans des écoles françaises et en France. Autant dire que, pour eux, le système français est le modèle à suivre puisqu'ils ne connaissent à peu près que celui-là!
OK, donc deux raisons annulées dans mon cas. Pas grave, je vais trouver d'autres motifs valables.
L'année à l'étranger, c'est aussi l'occasion de s'ouvrir à d'autres cultures, de connaître des gens du monde entier grâce au programme Erasmus. C'est aussi la fête comme on l'entend souvent. Ok, de ce côté là, on doit pouvoir s'amuser. J'ai d'ailleurs bien commencé...
Mais comme j'aime bien me démarquer et ne pas faire comme tout le monde, j'ai réfléchi à une autre raison de faire une année Erasmus. Bien sûr, il y a les voyages : par exemple, la Grèce étant juste à côté, une escapade s'impose.
J'essaierai de faire un petit catalogue des endroits où il faut aller lorsqu'on est à Istanbul. Je ne parle pas des monuments historiques, pour cela un guide de voyage suffira amplement. Je parle des endroits où on peut se mêler à la population locale, les endroits où, habituellement, les touristes ne vont pas. Essayons quand même d'honorer Erasme et ce brillant programme d'études à l'étranger!