vendredi 15 mai 2009

Of ya, Antalya

Avec l'arrivée des beaux jours à Istanbul et avant le départ de tous les Erasmus, l'envie d'aller se faire dorer la pilule au soleil a pris le dessus sur les cours et les diverses activités qu'offre Istanbul.

Un petit tour d"horizon sur les différents sites des compagnies aériennes low cost turc et bim, we got a winner. Flypegasus. com nous a permis de quitter Istanbul pendant 4 jours, pour la modique somme de 60 euros. Notre choix s'est porté sur Antalya, station balnéaire du sud de la Turquie.

A première vue, Antalya est une ville peu attrayante, composée essentiellement de grands immeubles peu esthétiques qui gâchent la côte. Mais, une fois sur la plage, les pieds dans l'eau, l'impression est tout autre. A notre gauche, on admire une presque'île et la vieille ville d'Antalya, à nos pieds l'eau turquoise à travers laquelle on peut comtempler les petits galets, droit devant nous, la mer à perte de vue et à notre droite les montagnes, encore enneigées sur les sommets. Le contraste est impressionant.


L'idéal, une fois à Antalya, est de louer une voiture pour pouvoir circuler plus librement et ne pas se ruiner en taksi. Ainsi, nous avons pu vagabonder, sur les bons conseils du routard, entre les différentes plages (Konyaalti, Lara plaji) mais aussi dans des sites tels que Thermessos (ancienne cité grecque) et Kursunlu Selalesi, site un peu trop touristique, mais où l'on peut admirer des cascades naturelles et une eau d'un bleu surprenant.


Pour les grip'sous étudiants que nous sommes, une virée à Antalya est la solution idéale. Pour seulement 40 euros, nous avons loué une voiture pour 3 jours. Pour 5 euros, nous avons pu faire une croisière d'une heure sur un voilier de rêve et gratuitement en bonus, petit barbecue sur la plage Lara qui met des barbecues privés à disposition des touristes et habitants de la région qui souhaitent profiter du beau paysage.


.


jeudi 7 mai 2009

Cox à Istanbul

Ayant baigné dans l'univers de l'automobile toute ma jeunesse, je n'ai pu m'empêcher de faire un küçük reportage-photo sur mes vieilles autos préférées : les coccinelles...

Avis aux amateurs!

Moi vouloir être chat





Pour les animaux aussi, Istanbul fait figure de ville des villes. Ici, impossible de traverser une rue sans y voir au moins 3 chats et autant de chiens. Chats et chiens sont libres de vagabonder dans les rues d'Istanbul du moment qu'ils n'affichent aucune agressivité envers les passants.




Ce sont les Stambouliotes eux-mêmes qui ont intégré les chats dans la ville. L'objectif premier était de faire disparaître le rats qui envahissaient la ville. Les rats sont partis, mais les chats sont restés. Ils font désormais partie de la vie des citadins. Ces derniers se sont d'ailleurs organisés pour nourrir les chats de leur rue/quartier. Jamais, je n'ai pu observer un comportement violent envers un chat.

Mais, contrairement aux chats, la vie des chiens d'Istanbul n'a pas toujours été rose. En 1910, ils ont été les victimes d'une véritable campagne d'éradication canine et ont tous, sans exception, été déportés sur l'île d'Oxia. Ces 30 000 chiens, privés d'eau et de nourriture, finiront tous par mourir, après s'être entre-dévorés.



De nos jours, le traitement des chiens est tout autre. Chaque soir, lorsque les boucheries ferment leurs portes, les bouchers n'oublient jamais de laisser les ossements aux chiens des alentours qui se régalent de ces gentilles attentions. Les chiens, eux aussi, ont un traitement particulier. Ils sont surveillés par des agents municipaux. Si un chien se blesse ou témoigne d'un comportement violent envers les gens, il sera immédiatement pris en charge par la municipalité. Les chiens des rues se déplacent souvent en petit groupe et vivent en harmonie avec les Stambouliotes.
Et pour une amoureuse des bêtes comme moi, Istanbul est un petit paradis sur Terre...