jeudi 7 mai 2009

Moi vouloir être chat





Pour les animaux aussi, Istanbul fait figure de ville des villes. Ici, impossible de traverser une rue sans y voir au moins 3 chats et autant de chiens. Chats et chiens sont libres de vagabonder dans les rues d'Istanbul du moment qu'ils n'affichent aucune agressivité envers les passants.




Ce sont les Stambouliotes eux-mêmes qui ont intégré les chats dans la ville. L'objectif premier était de faire disparaître le rats qui envahissaient la ville. Les rats sont partis, mais les chats sont restés. Ils font désormais partie de la vie des citadins. Ces derniers se sont d'ailleurs organisés pour nourrir les chats de leur rue/quartier. Jamais, je n'ai pu observer un comportement violent envers un chat.

Mais, contrairement aux chats, la vie des chiens d'Istanbul n'a pas toujours été rose. En 1910, ils ont été les victimes d'une véritable campagne d'éradication canine et ont tous, sans exception, été déportés sur l'île d'Oxia. Ces 30 000 chiens, privés d'eau et de nourriture, finiront tous par mourir, après s'être entre-dévorés.



De nos jours, le traitement des chiens est tout autre. Chaque soir, lorsque les boucheries ferment leurs portes, les bouchers n'oublient jamais de laisser les ossements aux chiens des alentours qui se régalent de ces gentilles attentions. Les chiens, eux aussi, ont un traitement particulier. Ils sont surveillés par des agents municipaux. Si un chien se blesse ou témoigne d'un comportement violent envers les gens, il sera immédiatement pris en charge par la municipalité. Les chiens des rues se déplacent souvent en petit groupe et vivent en harmonie avec les Stambouliotes.
Et pour une amoureuse des bêtes comme moi, Istanbul est un petit paradis sur Terre...

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